VEUT-ON LA FIN DE NOS COMMERCES DE PROXIMITÉ ?

🛍️ Nous détenons une part de la réponse, chacun à notre niveau.

Depuis son lancement, notre tant attendu Carré M peine à trouver une clientèle régulière. Certains magasins ont déjà baissé le rideau 🚪 ou s’apprêtent à le faire. Si le lieu d’implantation et la conjoncture ne jouent pas en sa faveur, un manque de dynamisation commerciale et de soutien des parties prenantes au projet est souvent pointé du doigt par les commerçants eux-mêmes 🤷‍♂️ : la presse en a parlé 📰.

D’autres causes externes existent, notamment le retard pris par les différents programmes immobiliers alentour 🏗️, qui devaient alimenter la zone de chalandise. Ces arguments de vente, jadis mis en avant, n’ont pas encore porté leurs fruits 🍂. On ne peut non plus ignorer l’absence d’une vraie voirie praticable 🚧 reliant le quartier des Frênes à celui des Roseaux : un obstacle de plus au bon développement de la vie locale. Cela fait maintenant plus de cinq ans… ⏳

Mais la problématique dépasse les frontières de ce centre commercial. La supérette jouxtant Le Millésime a récemment mis la clé sous la porte 🔑, faute de passage.

Pendant ce temps, ailleurs, de nombreux habitants – et même des commerçants – se plaignent de ne rien trouver 🛒 autour des groupes scolaires Louis de Vion et du collège Lucie Aubrac. Le bourg, lui aussi, peine à attirer et conserver ses commerces 😞 : la situation est fragile.

❓ Alors, que fallait-il faire ?

La tâche était ardue, certes, mais des exemples de réussite existent, comme le Cœur de Ville de Torcy ❤️🏙️, l’Isturiale de Chanteloup ou encore le bourg de Magny-le-Hongre. Ces succès reposent sur une coopération étroite – un talent plus qu’une simple compétence administrative – entre les acteurs publics (mairie 🏛️, communauté d’agglomération, EPA) et privés 🤝. Il s’agit d’un travail de fond, anticipé et mûri sur plusieurs années 📅.

Une telle collaboration aurait aussi permis d’éviter une concurrence inadaptée, souvent destructrice pour les commerces, et des doublons inutiles pour les habitants, ne répondant pas à leurs attentes. Plutôt que de multiplier des offres redondantes, il aurait fallu construire un équilibre commercial réfléchi et adapté aux besoins réels du territoire.

Faire un examen sincère et objectif des lieux de vie et de passage 👀, et rendre résiliante l’émergence d’une polarité commerciale sur la durée plutôt que d’intervenir une fois la bataille perdue ⚠️ : voilà un credo qui devra faire son chemin à Montévrain.

En attendant, faisons vivre, chacun à notre mesure, nos commerces de proximité 🏪. Ils en valent le coup 💪. Ils sont aussi l’âme de notre ville ❤️.